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27 novembre 2007
Rencontre avec Emmanuel Moire
Classé dans : Top Models — Nadia Esposito @ 14:20
Sur les traces de son destin

Légende photo : Emmanuel Moire est né au Mans le 16 juin 1979 juste avant son frère jumeau. Pour lui, “rien n’est dû au hasard. Tous les choix que l’on fait dans la vie font que tôt au tard on devient soi-même”.

Connu pour avoir incarné le Roi Soleil pendant trois ans, l’auteur-compositeur-interprète entame une carrière solo avec un premier album où il se livre en toute simplicité. Rencontre avec un homme qui trace sa route.

Interview audio à télécharger en mp3 (environ 17 Mb, le montage n’est pas au top mais l’essentiel de son discours y est!) - moire.mp3

Nadia Esposito
Cheveux courts, regard bleu et grand sourire. Sans coiffe et costume d’époque, on aurait presque de la peine à reconnaître celui qui a incarné pendant trois ans le plus grand roi de France. Et pourtant, Emmanuel Moire, cet auteur-compositeur-interprète né au Mans dans le nord de la France, qui, petit déjà rêvait de musique et de scène, gagne à être connu et reconnu. Il y a une année, il s’est lancé dans une carrière solo avec un premier album aux influences brit pop et aux mélodies chargées d’émotions. Onze titres entre piano-voix et envolées de guitares où l’artiste se raconte. S’y mêlent amour, souffrance, destin et petites joies de la vie. Des thèmes qu’il a accepté de commenter samedi à Lausanne, quelques minutes avant son concert.
Rencontre avec un artiste simple et disponible, un homme généreux qui ne réserve pas son sourire qu’aux photographes et à la scène.
Le Roi Soleil
«C’est trois années intenses où l’on a joué plus de quatre cents fois sur scène. Une aventure formatrice tant au niveau artistique qu’humain. J’en sors vainqueur, car sans elle je n’aurais pas le bagage que j’ai aujourd’hui et je ne serais pas l’homme que je suis. J’avoue que c’est difficile de continuer sa route après avoir vécu une telle expérience. Mon challenge c’est donc d’apprendre mon travail étape par étape, ce que je n’ai pas pu faire avant. Je ne mets pas pour autant une croix sur la comédie musicale et je reste ouvert aux rencontres et aux propositions, c’est d’ailleurs la beauté de ce métier. Il n’est pas exclu que l’on me retrouve dans une année ou deux sur d’autres projets. Pourquoi pas la composition d’un spectacle musical? Quant au cinéma, j’ai eu plusieurs propositions, mais je veux prendre le temps de choisir ce qui me parle et me correspond. De toute manière, je suis convaincu que lorsqu’on a une place à prendre quelque part, on finit toujours par y arriver.»
«Là où je pars»
«C’est mon premier album qui a déjà un an. Je l’ai réalisé à un moment très important pour moi, où j’avais besoin d’extérioriser mes pensées. C’était un peu comme une thérapie qui m’a permis de passer à la suite. En même temps, cet album c’est aussi la transition entre ce qu’on a connu de moi sur le Roi Soleil et ce que je veux faire en tant qu’artiste. C’est une première étape et j’en suis fier. J’ai réussi à y intégrer ma famille artistique d’avant le Roi Soleil. C’était un vrai combat, car les maisons de disques ont plutôt besoin de valeurs sûres.»
La scène
«C’est là que mon album prend une deuxième vie. Je le défends en me permettant beaucoup plus de libertés et de folies. La scène c’est également une transition entre ce premier album et la suite, un peu plus rock. On y retrouve tout ce qu’on connaît de moi, à savoir l’artiste romantique au piano, mais aussi les autres facettes d’Emmanuel Moire. C’est aussi un challenge, car les gens m’ont connu à travers Louis XIV, mais personne ne sait quel artiste je suis vraiment. Moi-même, avant cette tournée, je ne savais pas comment j’allais être sur scène.»
La célébrité
«J’ai eu plusieurs phases. La première année du Roi Soleil a été très dure. Je sortais de ma province du Mans et tout d’un coup je me faisais accoster par des gens qui avaient l’impression de me connaître, alors que moi je ne les connaissais pas. Ce qui est particulier avec la notoriété c’est que les gens croient que les artistes leur appartiennent, que c’est normal qu’ils soient toujours disponibles, de bonne humeur et en pleine forme, alors que c’est tout juste inhumain. On est comme tout le monde, il y a des moments où l’on n’a pas envie de parler, de sortir, de se faire prendre en photo. Aujourd’hui j’ai appris à gérer tout ça. Tant que ce n’est pas l’hystérie et que l’on n’ignore pas l’être humain que je suis, je prends volontiers du temps pour les gens.»
L’amour
«Il y a différents amours. Celui qui fait tourner le monde, les histoires d’amour personnelles et l’amour du public, de ma famille, de mes amis. Une part de moi est assez spirituelle. Elle se retrouve dans mes chansons quand je parle du développement personnel, de pourquoi on est là, du chemin que l’on doit faire… Et l’amour en fait partie. Finalement, je crois en l’amour et en la beauté du monde.»
La souffrance
«Elle fait partie de la vie au même titre que l’amour, on y est tous confrontés. Sur cet album, la chanson la plus triste c’est «La Fin». Emmanuelle Cosso l’a écrite pour moi et je l’ai composée au piano en un quart d’heure, tellement c’était intense. Cette chanson a été une véritable souffrance jusqu’à l’enregistrement, mais elle m’a permis de passer à autre chose. Ce qui compte ce n’est pas tant ce qu’elle raconte, mais l’effet qu’elle peut avoir. Sur moi et sur les gens.»
Le destin
«J’y crois énormément. Je pense que dans la vie il y a 50% de destinée et 50% des choix que l’on fait, qui font que l’on n’avance jamais droit, mais qu’au final on arrive là où on doit aller. Aujourd’hui si j’en suis là, certes c’est grâce au travail et à la chance, mais c’est aussi que c’est mon chemin. Rien n’est dû au hasard. Toutes les rencontres, les événements sont des signes qui font que tôt ou tard on devient soi-même.»
«Si c’était ça la vie»
«C’est le quatrième single qui sortira l’année prochaine en version live. Cette chanson très positive a pris toute son ampleur sur la scène. Elle retrace un parallèle avec le prêt-à-porter qui démontre que parfois, la façon dont on se montre est bien plus parlante que les mots. J’en suis persuadé. C’est une analyse qui me correspond. Je ne joue pas de personnage, je ne fais pas semblant. La façon dont je suis en concert, à la télé, en interview est la même. Je crois que l’on peut faire ce métier d’artiste en restant simplement soi-même. Ce qui n’est pas toujours le plus évident.»

Emmanuel Moire «Là où je pars», Warner.

très sympa ce petit article ! Merci Maud !! $étoile clin d\\\\$

Nombre de messages : 174 Age : 35 Date d'inscription : 20/11/2007

Mercii Maud :)

merci Maud pour l'article

Merci miss pour l'article!!!

merci bcp :)

pour vous dire que dés novembre si cétait ca la vie était prévu en live

Merci pour l'article Maud c est super

c est genial en liva Waouw !!!

jen0886 a écrit:: Merci pour l'article Maud c est super

c est genial en liva Waouw !!!

on pourra sortir le champagne :flower:

ça moi je suis partente!! mais c'est vrai que c'est génial en live les gens vont découvrir une nouvelle facette de :manu: , il aura une image moins lisse après ça , enfin j'espère!!

Céline a écrit:: ça moi je suis partente!! mais c'est vrai que c'est génial en live les gens vont découvrir une nouvelle facette de :manu: , il aura une image moins lisse après ça , enfin j'espère!!

exactement!